mardi 28 janvier 2014

Jaime Jorissao. 9 .


Fini l'enchantement, les vapeurs des amours,
Revient comme un vautour la peur des lendemains.


Rien ne vaut le malheur pour maintenir enfin
Les arêtes acérées des solitudes nettes.


Fuir toujours fuir. Là-bas, le sol mouvant des sables
Avale un dire acerbe qui ne se contient plus.


Diablerie d'être un corps privé de cabrioles,
Dresser un chef porteur d'un noble diadème


Garder ses lèvres closes et déplissant le vrai
S'entourer d'océans comme une île engloutie. 


Jaime Jorissao
Traduit du portugais par Lirina Bloom

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