vendredi 7 octobre 2011

Poème pour se noyer




Une fatigue comme une pierre 
Attachée au cou des noyées
Une fatigue de gisant
Recueilli mains croisées
Une fatigue ensommeillée
Alourdit les paupières
Me tue

Les souvenirs épars
Arrivent à mes oreilles
Échappant à l'oubli
Qui serait
salutaire 

L'ennui avec la solitude
Rien de plus
Rien de moins
La solitude avec l'ennui


L'ennui comme une pierre
Attaché au cou des noyées


LB. Huit janvier 2011


1 commentaire:

  1. C'est curieux que vous utilisiez vous aussi le Courrier New ... mais sans volonté d'incarnation isocèle.

    RépondreSupprimer